Domaine Les Déplaude de Tartaras

Nous cherchons à faire des vins sans maquillage, résonant avec leur sol et reflétant le millésime.Répondant à notre vision du chemin menant de la vigne au vin. Dans la logique du travail réalisé tout au long de la saison, les vendanges sont faites manuellement en accordant un grand soin à chaque grappe.


Domaine Les Déplaude de Tartaras

Anne & Pierre André

Tartaras (Loire)

Labelisation AB depuis 2011

Type d’exploitation 

Ferme familiale avec réorientation des productions ; Essentiellement lait de vache jusqu’en 2008. Développement de la vigne à partir de 2003 : 5,5ha plantés depuis lors. 2 associés, Anne installée depuis 2011 et Pierre-André en 1977.
2 salariés à temps plein, 1 salariée à temps partiel et 10 à 12 pers pour les vendanges.

Type de culture

Plusieurs particularités : 100% du domaine en IGP Collines Rhodaniennes, terroir de schiste et 13 cépages différents dont d’anciens cépages locaux comme le Mornen noir. Labellisation AB depuis le millésime 2011 et Biodyvin (vin biodynamique depuis 2021.

Surface cultivée / culture pérenne

10ha dont 7.6 ha de vignes : 7.3 ha de vignes à raisin de cuve et 0.30ha de raisins de table et 2.5 ha de prairies et céréales.

un petit interview pour mieux connaître…

Anne & Pierre André, Domaine les Déplaude

Comment se passe le travail à la vigne ?

Peu de mécanisation, réservée au travail du sol et aux traitements et beaucoup de travail manuel. 1 ha de vigne mécanisable représente 500 à 700 h de travail/an.
Il s’agit des travaux suivants : taille, ébourgeonnage, relevage, palissage, effeuillage, enlèvement des entrecoeurs (gourmands), suivi du palissage, travail du sol, piochon, semis de couverts végétaux en fin de saison.
Pour 1 ha en coteau non mécanisable , on arrive à 1000 heures environ/ha/an.

Quels sont les traitements utilisés ?

Le cahier des charges AB autorise uniquement des produits dit « de contact », soufre et cuivre essentiellement. Ces produits ont un usage préventif et non curatif. Le travail consiste à protéger la vigne avec des petites doses de soufre et cuivre, en amont des aléas climatiques : passage pluvieux, vent… Sont également utilisées des infusions et décoctions de plantes (prêle, ortie, reine des près, achillée millefeuilles). Ces plantes permettent de stimuler les défenses immunitaires de la vigne.

Qu’en est-il de la biodynamie ?

Le domaine a commencé la biodynamie dès 2009 après diverses formations et visites de domaines en biodynamie. Si l’agriculture biologique préserve l’environnement, l’agriculture biodynamique tente d’aller plus loin en soignant la terre.
L’objectif est de nourrir la terre et les plantes au travers de compost et de préparations biodynamiques : bouse de vache (bouse de corne) tournée vers la vie du sol, porosité, vie microbienne et pulvérisation de quartz (silice de corne orientée vers la plante en accompagnant croissance, équilibre, maturité.
Le travail en biodynamie engage à respecter le vivant et les rythmes notamment cosmiques (influences du soleil et de la lune).

Et la vinification dans tout ça ?

Comme chez de nombreux vignerons, ici, les grands vins sont le fruit d’une multitude de détails.
Le travail se fait avant tout à la vigne : sol vivant, ébourgeonnage sévère, aération des grappes par des travaux en vert précis et adaptés au millésime.
Tout est mis en œuvre pour obtenir les raisins les plus mûrs et les plus sains possible.
Les vendanges sont évidemment manuelles : 12 à 15 personnes sur 12 à 13 jours.
Le tri est fait à la vigne. La vendange est rentrée au chai en petite caisse de 20 kg.
Le travail par gravité ou l’utilisation de tapis à vendanges pour remplir cuve et pressoir permet de respecter l’intégrité du raisin.
Sauf cas exceptionnel, les vinifications se font sans soufre ajouté (sulfites) et le départ en fermentation se fait avec des levures dites « indigènes » (naturellement présentes sur le raisin ou dans le chai).
Le suivi des vinifications est quotidien, appuyé par des dégustations (permet de déceler rapidement une déviance) et des analyses si besoin. Nous sommes équipés pour réguler les températures.
Après vinification l’élevage se fait dans différents contenants, cuves inox ou béton, fûts de 200 à 640 litres…
Les mises en bouteilles sont étalées entre avril et août de l’année suivante et sont réalisées par un prestataire de service. Une légère filtration est réalisée ainsi qu’un léger apport de sulfites ( 1 à 2 g/hectolitre) au moment de la mise.

Comment commercialisez-vous vos vins ?

Le domaine produit 30 à 40 000 bouteilles /an selon les millésimes.
50% est vendu à des particuliers, dont visite au domaine, AMAP, magasin « Au Terroir » et 4 salons des vins – Salon de La Loire aux 3 Vignobles à Saint-Galmier (42), Le salon des Vignerons bio de Rhône-Alpes et d’Auvergne à Condrieu (42), Vinaviva à Tours (37) et prochainement un nouveau salon à St Martin la Plaine (42).
30 % est vendu à des professionnels : cavistes essentiellement, restaurateurs et magasins bio. 20 % est vendu à l’export : USA, Suède, Belgique, Japon

Du travail au verre.

Immersion chez Les Déplaude

Bienveillance et convivialité !

Prendre soi de la terre et de l’ humain en général, voici ce qui guide notre travail.
Nous avons le souci de mettre en cohérence nos pratiques et nos valeurs. Cela passe par le travail en bio et en biodynamie mais aussi une commercialisation qui accorde une part importante à la vente directe pour entretenir le lien avec le consommateur.  Nous œuvrons à garder nos campagnes vivantes en favorisant l’installation et en nous impliquant dans le développement local. La convivialité et la bienveillance guident nos rapports avec notre équipe de salariés. Avec une pincée de poésie et de beauté, un autre monde est possible !

Découvrez tous les producteurs associés

La Ferme Bertholet
Earl Vergers de Valfruits
La Ferme des Brebiquettes
Le Potager du Loup
Domaine Les Déplaude de Tartaras
Gaec Tramassac
Granjon Gilles
La Ferme des Pâquerettes
Gaec de la Faurie
Les Délices de l’Ouvrière
La Ferme des Charmilles
Les Jardins de Phil
Gaec Thomas
La Ferme de la Tuilerie