Gaec La Ferme de la Tuilerie

Proches de l’environnement, aimant le calme de la campagne, il était devenu essentiel pour tous les deux de devenir exploitant agricole. Nous élevons des brebis allaitantes et des canards (barbarie, à rôtir) et (mulards, à gaver).


GAEC la Ferme de la Tuilerie

Vivian et Céline Vaganay

Essertines-en-Donzy (42)

Agriculture conventionnelle

Type d’exploitation 

Pour l’instant c’est une exploitation individuelle, avec une conjointe collaboratrice.
En GAEC, depuis le 1er juillet 2022.

Type d’élevage 

Élevage de 120 brebis allaitantes, 2 béliers, 1200 canards mulards (canards gras), 300 canards à rôtir et une cinquantaine volailles de Noël (oies et chapons). Prairie permanente.

Surface cultivée / Nombre de bêtes

24 Ha en prairie permanente et 2 ha bois.

un petit interview pour mieux connaître…

Celine, GAEC la Ferme de la Tuilerie

Quel est votre parcours et l’histoire de la ferme ?

Après un parcours agricole un peu chaotique, nous avons trouvé cette ferme, située au carrefour de Lyon, St Étienne et Roanne, dans les Montagnes du matin (monts du Lyonnais mais côté Loire). Mon mari s’est installé en 2017, après avoir fait un an de stage reprise avec les anciens propriétaires. Je me suis installée avec lui  en même temps, en tant que conjointe collaboratrice. Nous sommes tous les 2 non issus du milieu agricole, et nous nous sommes formés sur la ferme.
 
Nous avons repris la ferme en état, avec les mêmes productions au départ. Volailles fermières (poules et pintades), canards gras et ovins allaitants. Nous avons vite arrêté les volailles, car cette production nous prenait beaucoup de temps, et nous n’avions pas de débouchés de vente. Nous avons aussi diminué le troupeau ovin, car la ferme n’était pas dimensionnée pour un gros cheptel, et nous avons ensuite développé  la production de canards gras et de canards à rôtir.
 
La majorité des terrains sont autour de la ferme. Cela correspond à 18 Ha de prairie permanente, et 2 ha de bois. Les terrains sont tous en location au CCAS. Nous avons aussi 6 ha sur une autre commune proche.
 
Nous avons 120 brebis de races diverses (Grivette-Ile de France, Romanes et Noir du Velay). Nous essayons de changer de race pour transformer le troupeau en Noires du Velay, une brebis plus rustiques et qui mange moins.
Du 15 juin au 15 septembre environ, la moitié du troupeau monte en estive à Garnier (au dessus de Boën), avec les béliers. Elles redescendent pleines !
 
Nous avons aussi 1200 canards mulards (spécial gavage) et 300 canards de barbarie (à rôtir).

Quelles sont tes pratiques agricoles et de transformation qui te caractérisent ?

Nous ne sommes pas du tout autonomes pour l’alimentation des moutons et des canards. Les brebis ont du foin à volonté que nous produisons, mais il faut ensuite compléter avec du maïs et de l’aliment. Nous essayons de les prendre à des fournisseurs locaux pour avoir de la bonne qualité.
 
Pour les canards, ils ont de la miettine (mélange de céréales concassées) jusqu’à 3 semaines, puis ensuite des granulés de croissance jusqu’à 2 mois. Ils passent au maïs entier ensuite. Pour le gavage, nous avons du maïs spécial, un peu plus amidonné.
 
Grâce à notre diversité de races de brebis, nous pouvons avoir 3 périodes d’agnelage, avec des brebis qui se désaisonnent très facilement (faculté d’avoir des agneaux hors période sexuelle normale), sans hormone, ni travail particulier. Ce qui nous permet d’avoir de l’agneau toute l’année.
Les agneaux sont élevés sous la mère jusqu’à leur 3 mois, puis engraissés en bergerie.
 
Les canards arrivent à 1 jour, et nous les élevons pendant 14 semaines.
Pendant une dizaine de jours, ils sont dans une poussinière chauffée (environ 24 °).
Ensuite, ils commencent à sortir quelques heures puis toutes la journée.  Ils ont 2 Ha pour courir, avec des points d’eau sur le terrain. Ils rentrent en bâtiment la nuit pour manger et être protégés des prédateurs.
 
Nous sommes très proches de l’environnement, mais ne pouvons pas passer en label bio (à cause du gavage mais aussi du manque d’autonomie alimentaire). Cependant, nous n’utilisons pas de traitements allopathiques (ou uniquement pour déparasiter). Les brebis sont tondues une fois par an, pour une meilleure santé !
 
Sur nos terres, il n’y a pas d’intrants chimiques, juste notre fumier. Il n’y a pas de travail intensif de la terre. Nous maintenons les haies, pour l’écosystème, et pensons même à en rajouter avec des arbres fruitiers.
 
Les agneaux sont abattus à l’abattoir de Saint Romain de Popey. Ils sont transformés sur la ferme, dans notre labo, par un boucher.
 
Les canards sont abattus sur la ferme, et tout transformés par nos soins.
 
Nous vendons tout en circuits courts. Pas d’intermédiaires.

Des projets ? Des envies ?

Nous allons rapidement passer en GAEC en 2022.
Nous recherchons un stagiaire pour nous aider pendant les périodes intensives.
Nous souhaiterions développer de plus en plus l’autonomie alimentaire et énergétique…
Nous avons plusieurs projets pour l’avenir ! Peut-être développer un élevage de cailles ? Faire des haies avec des arbres fruitiers ? Faire des œufs de canne ?

Du travail à l’assiette

Immersion à la ferme de la Tuilerie

Texte sur le travail à la ferme

Petit texte en plus sur le travail à la ferme

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